Présentation

Peyrolles est de fondation ancienne.

L’historien de la commune, Jean-Louis Ponce, a en effet retrouvé des actes mentionnant la paroisse de Peyrolles au 14e et même au 13e siècle.

Mairie de Peyrolles
La mairie de Peyrolles vue de la route départementale

En 1806,
la population atteignit les 207 habitants.
Touché par la désertification, Peyrolles vit peu à peu sa population se réduire jusqu’à une trentaine d’habitants au début des années 1980.

Autrefois
Le chemin carrossable et très ancien qui reliait St-Jean du Gard à St-André de Valborgne, contournait le piton abrupt sous lequel est creusé le tunnel, montait à flanc de rocher vers le village, puis redescendait dans le lit du Gardon qu’il franchissait au pont de l’Arénas avant de se diriger vers Bussas

Pont_de_l_Arenas
Le pont de l’Arénas

Depuis quelques années,
la situation paraît lentement s’inverser, des maisons abandonnées ont repris vie, devenant souvent des résidences secondaires mais aussi des logements sociaux. La population atteint aujourd’hui une quarantaine d’habitants (probablement plus d’une centaine en été) et la commune veut poursuivre son développement tout en conservant son calme et ses espaces naturels. Après avoir créé plusieurs logements locatifs elle a souhaité une urbanisation maîtrisée par la mise en place d’un Plan Local d’Urbanisme qui définit quelques zones constructibles regroupant 4 à 5 maisons.

Un village à l’habitat dispersé

Habitat
L’automobiliste qui emprunte la départementale 907 arrive sur le territoire de Peyrolles après avoir traversé un tunnel. Les mas disséminés de ce village sans noyau central sont généralement situés à mi-pente dans les divers « valats » qui alimentent le Gardon.
L’étymologie la plus communément admise serait liée à la situation du village, dans une sorte de chaudron, « periol » en occitan, autour de la butte de La Salle ; l’autre, peut-être plus défendable linguistiquement, en ferait un dérivé de l’occitan « peyre » qui signifie « pierre ». La commune de Peyrolles est marquée par un habitat dispersé et l’absence de bourg constitué même si la zone centrale constitue la plus grande densité de mas isolés de la commune. La qualité du patrimoine est liée à ces anciennes exploitations agricoles et à leurs extensions bâties (murs de terrasses, ouvrages hydrauliques).

Ressource en eau

Ouvrage hydraulique ancien
Ouvrage hydraulique ancien en vallée obscure.

La commune de Peyrolles a entrepris un grand chantier de réhabilitation des barrages hydrauliques dans le vallon de Valescure (Vallée obscure), opération à long terme, s’inscrivant dans le cadre d’un projet pilote mené par divers partenaires institutionnels et scientifiques. Un site Internet : eau-cevennes.org développe les objectifs et le suivi de ce projet sur la problématique de la ressource en eau

Tourisme
Peyrolles propose de nombreux hébergements touristiques
Les hébergements insolites de La Planquette
Les gîtes de La Mazière
Le gîte de La Peyrarié

Structure administrative:

Peyrolles fait partie du canton et de l’arrondissement du Vigan.

Elle adhère à la communauté de communes Causses Aigoual Cévennes – Terres solidaires qui regroupe les 16 communes de Causse Bégon, Dourbies, L’Estréchure, Lanuejols, Lasalle, Les Plantiers, Notre Dame de la Rouvière, Peyrolles, Revens, St André de Majencoules, St André de Valborgne, St Sauveur Camprieu, Saumane, Soudorgues, Trèves, Valleraugue pour une population totale d’environ 5 700 habitants (en 2010).
Les compétences communales transférées à la communauté sont le tourisme, le développement économique, l’environnement (SPANC – service public de l’assainissement non collectif et Natura 2000), l’action sociale, la culture, les loisirs et les sports, les pistes de défense contre l’incendie (DFCI) et le traitement des déchets.

Le temple de Peyrolles
Le temple de Peyrolles au lieudit « L’Eglise » a été restauré par la Communauté de communes

Structure physique:

Peyrolles constitue une bande de 6 km de longueur entre la Corniche des Cévennes et le Mont Brion par 1,7 km de largeur environ. La commune est coupée en son centre par le gardon de Saint-Jean, qui la partage en deux grandes unités paysagères: un serre et une vallée.

La surface de 829 ha est couverte à 85% de boisements (essentiellement chênes verts, châtaigniers et résineux). La forêt domaniale de la vallée Borgne constitue un tiers de ces boisements.