Ouvrage
hydraulique ancien
Avant restauration (mars 2006)
Après restauration (septembre
2006)
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En 1689, le curé-prieur de Peyrolles
est assassiné, au niveau du ruisseau du Rieu. Il semble que
ses meurtriers l’aient confondu avec cet émule de l’abbé
Du Chayla qu’était le curé de St Jean-du-Gard.
Suite à ce meurtre, François de Tourtoulon sera envoyé
aux galères. Une lettre de Basville indique qu’il s’agit
là d’une mesure prise pour le faire parler. François
de Tourtoulon, fidèle à sa foi et à ses amis,
préférera mourir à l’hôpital des
galères.. Son château sera « ruyné ».
Ce château, avec la Baume, était un lieu d’étapes
pour Vivent, l’un des principaux animateurs du mouvement,
qui aurait été, avant la révocation de l’édit
de Nantes, chantre du temple de Peyrolles. La Baume, était
quant à elle le lieu de résidence de la veuve Poussielguesse,
qui la quittera pour devenir une prédicante.
Au moment de la révolte des Camisards,
un peyrollais, du Mas de La Salle, Jean-Louis Mercoiret, s’enrôle
dans leurs troupes. Il finira pendu à Nîmes. La Baume
servit souvent de refuge à Mazel et si l’on en croix
Bonbounnoux, le dernier camisard, Peyrolles et la Vallée
Borgne en général, demeurèrent accueillants
à ces derniers rebelles. Il est à noter qu’un
autre Mercoiret, dit Faissole, fait partie, en même temps
que Grefeulhe, des fugitifs ayant quitté le royaume. Il n’est
donc pas impossible qu’un jour à venir, l’un
de leurs descendants, venant de l’un des pays de refuge, ne
contacte la commune.
Après les Camisards, vient le temps de
l’église du désert. Dans le ruisseau de l’Arboux,
la mémoire collective peyrollaise affirme que se sont tenues des
assemblées du désert.
Au moment de la Révolution, le curé
de Peyrolles fera partie des délégués envoyés
à Versailles pour la préparation des États Généraux.
L’on se doute bien qu’il prêtera plus tard le serment
et acceptera ensuite de rentrer dans la vie civile. A la même époque,
les peyrollais pourront acheter des biens nationaux, au niveau de Cartaux,
qui appartenaient ci–devant à l'hôpital d’Alès.
Enfin, traqué par les gardes nationales, Mazellet, ci-devant seigneur
de la Baume, y périra les armes à la main.
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